mercredi 26 mai 2010

Pas d'ile Thursday

Alors que nous etions tout pret a appareiller pour l'ile Horn (voisine
de l'ile Thursday ou il n'y a pas de bon mouillage mais que l'on peut
rejoindre par ferry depuis Horn), arrive Gipsy Rose que nous avions
rencontre a Margaret Bay et qui nous dit que, verification faite sur le
net, il y a beaucoup de problemes avec la quarantaine australienne
autant a Horn que a Thursday. En bref, on risque de se faire confisquer
les vivres achetes ici (legumes, fruits et oeufs) et a notre prochaine
escale sur le continent nous faire confisquer ce que nous aurions achete
a Thursday. Plus la possibilite non confirmee d'avoir de nouveau a payer
la visite de quarantaine, soit 330 dollars australiens. Je prefere ne
pas me jeter dans la gueule du loup bureaucrate australien et nous
annulons l'escale de Thursday pour aller directement a Gove.
La traversee du golfe de Carpentaria tant redoutee par beaucoup commence
dans la calmouille la plus complete et 12 heures de moteur, avec en
prime une houle traversiere qui nous fait beaucoup rouler.
Heureusement, un peu pour compenser, Olivier prend un superbe "Spanish
Mackerel" de la taille du thon pris recemment. Cela va nous faire une
semaine de poisson pour le diner.
Ce matin, il y a un peu de vent, suffisamment pour marcher a la voile
avec les voiles en ciseaux, mais avec le roulis, les voiles battent
beaucoup et c'est plutot inconfortable et je souffre pour le materiel.
Mais enfin, nous devrions pouvoir atteindre Gove d'ici 48 heures au
rythme actuel.

mardi 25 mai 2010

Clavier improbable

S'il y a bien un endroit ou je ne m'attendais pas a trouver un clavier,
c'est une petite boutique vendant des cartes postales et de la lingerie
a Bamaga, tout au bout de la peninsule du Cap York. Et bien j'en aie
trouve un, et en plus a un prix raisonnable compte tenu du parcours
qu'il a du faire depuis l'endroit ou il a ete fabrique, vendu ici a
Bamaga pour moins de 50 dollars australiens. En tout cas, je peux de
nouveau utiliser sans restrictions l'ordinateur du bord.
Avant d'aller a Bamaga, nous avons mouille a SEISIA (en majuscules car
ce sont les initiales des six freres qui ont cree ce petit hameau) que
nous sommes alles visiter. Nous y avons trouve un supermarche, une
station service, et un camp qui fait egalement restaurant et cafe
Internet. Malheureusement, ils ne peuvent pas nous fournir une
connection et il faut utiliser leur ordinateur, ce qui limite
serieusement l'utilisation car je prefere pouvoir recevoir mon courrier
sur le disque dur de mon Mac, et par ailleurs toutes mes photos sont sur
le Mac. Meme chose pour les transactions bancaires. Je vais donc
attendre Thursday Island pour vous montrer les photos, en particulier
celle de la plaque a la memoire de l'equipier d'un bateau qui s'est fait
bouffer par un crocodile en 1982.
Apres avoir fait les courses a SEISIA, nous sommes rentres les deposer a
bord, puis nous sommes repartis pour aller visiter la grande ville,
Bamaga a 8 kilometres de la. Nous y sommes alles en stop, et ce que nous
avons vu est pratiquement plus petit que SEISIA si ce n'est pour les
administrations, la police et la sante. Mais en plus du supermarche, il
n'y a guere que la petite boutique ou j'aie trouve mon clavier, une
boulangerie et, indispensable en Australie, meme en territoire
Aborigene, un caviste, faisant egalement fonction de l'unique taverne de
la region.
La visite fut donc plutot breve, nous avons quand meme pris une biere
dans la taverne, avant de rentrer en stop. Le panneau de la politique de
la taverne en matiere de comportement des clients valait quand meme la
photo.
Ce soir, nous dinerons au camping de SEISIA avant une nuit au calme.
Depart demain pour Horn island, base d'attente pour Thursday.

lundi 24 mai 2010

Cape York

Ca y est ! Nous avons tourne le coin, et officiellement nous ne sommes
plus ni dans la mer de corail , ni dans le Pacifique. Techniquement, je
crois pouvoir affirmer que nous sommes dans le detroit de Torres. Vers
3h30 cet apres midi, apres un tres grand moment qu'a ete le passage de
"Albany Channel", entre le continent et l'ile d'Albany, ou nous avons vu
deux grosses tortues marine, nous avons mouille devant la plage de Cape
York.
Apres avoir termine la manoeuvre, nous n'avons pas perdu de temps pour
aller a terre en dinghy et faire la photo devant le panneau "Vous etes
au point le plus Nord du continent Australien".
Apres quoi, nous sommes partis a la recherche du bistrot du coin, qui
etait suppose etre le "Wilderness Lodge". Nous avons fini par y arriver
apres une marche dans la foret mais sur un passage en bois encore en
etat, et nous n'avons trouve que des ruines de ce qui a du etre un
endroit tres agreable. Cela me rappelle tous les elephants blancs que
j'aie pu voire en Afrique ou ailleurs.
En retournant sur la plage et au dinghy, nous y avons trouve un jeune
australien en Jeep qui cherchait sans l'avoir trouve ou se trouvait le
Cap York. Nous l'avons renseigne, car cela aurait ete dommage pour lui
d'avoir roule depuis Bamaga pour aller au Cap York et ne pas l'avoir trouve.
Nous sommes rentres a bord, mission accomplie et biere fraiche bien meritee.
Demain ce sera SEISIA et Bamaga, et si j'aie de la chance, un clavier
pour mon ordinateur.

dimanche 23 mai 2010

Escape River

Apres Portland Road

Au depart de Portland Road, seulement 45 milles a faire, nous sommes
donc partis tranquilles vers les 7 heures et demie, et grace a un alize
toujours soutenu, sommes arrives a Margaret Bay derriere le cap
Grenville en debut d'apres midi. Mouillage tres beau et tranquille ou
nous trouvons deux autres bateaux, un voilier et un bateau a moteur,
tous les deux en route vers Darwin. Peter, sur le voilier, nous donne
pleins de renseignements pour la suite du voyage, mais a l'evidence,
toutes tirees du guide de croisiere pour le Queensland de Alan Lucas,
qui est egalement notre bible.

L'etape suivante doit nous mener a Escape River, mouillage d'attente en
attendant l'heure de maree favorable pour passer le Albany Channel juste
avant Cape York. C'est une etape de 72 milles et il faut imperativement
arriver de jour car il y a plein de parcs a huitres perlieres dans la
riviere et il faut evidemment eviter de passer au travers. Nous partons
donc a 4 heures du matin, et comme nous avons toujours un bon vent
favorable, Papy Jovial nous y amene a 6.2 noeuds de moyenne. Il faut
dire que depuis plusieurs jours, j'aie pris l'habitue de laisser le
moteur au point mort, et donc l'helice tourne, et nous y gagnons
facilement 1/2 noeuds.

Nous arrivons a Escape River vers 15:30 et remontons la riviere jusqu'a
la limetie du Parc National de Jardine River, a l'embouchure de la
riviere Jardine.

Mouillage super super calme, sans vent ni sans aucun bruit. Mias a part
deux ou trois chauve souris, quelques moustiques non agressifs et de
rares bruits d'oiseaux, c'est le desert total. Les brochures
touristiques et autres clament a tout vent que la zone est infestee de
crocodiles, mais jusqu'a present a part le crocodile employe par
l'office du tourisme a Port Douglas, nous n'en avons encore vu aucun.

Demain, nous partirons en fin de matinee pour nous presenter au debut du
courant de flot a Albany Channel et aller mouiller sous le fameux Cape York.

Je continue a me battre avec mes ordinateurs en panne de clavier.
Aujourd'hui, j'aie choisi de rediger le texte sur mon Mac, le
sauvegarder en format texte, le transferer sur une cle memoire USB et
sur l'ordinateur du bateau, puis coller copier le texte dans mon
logiciel de courrier passant par le telephone satellite. Pas simple.
Vivement que je puisse trouver un clavier.

vendredi 21 mai 2010

Le mors aux dents

Nous sommes partis tres tot de Lizard Island, car avec 184 milles au
menu, nous voulions nous assurer d'arriver avant la fin de l'apres midi.
En fait, nous avons beneficie toute la journee de 15 a 30 noeuds de
vent, avec une pointe a 35 et nous n'avons mis que 26 heures pour faire
le parcours. Un cata de 50 pieds (Soubise Marine) est parti avec nous,
et est reste avec nous tant que nous etions trop loin du vent arriere
pour mettre les voiles en ciseaux. Mais des que nous avons pu le faire
apres 5 heures de route, le cata a commence a perdre du terrain et a
rapidement disparu derriere. Meme chose pour un monocoque, sans doute
Cognac, parti peu apres nous, et qui semblait gagner du terrain au
debut, a egalement disparu derriere l'horizon des que nous avons mis en
ciseaux. Nous avions genois plein et tangonne et un ris dans la grand
voile. Le vent continuant a forcir, avec des pointes a 35 noeuds et Papy
Jovial tenant ses 8 noeuds soutenus, nous avons pris un deuxieme ris
dans la grande. C'est a ce moment la que Papy Jovial est monte a 11.4
noeuds (mon record pour l'instant) et au meme instant, touche sur la
ligne avec un poisson trop gros et la ligne a casse net.
Cote peche, la journee n'a pas ete des plus fastes. En debut de
parcours, nous avons pris un superbe Spanish Mackerel qui s'est detache
et est retombe dans l'eau au moment ou il passait la rembarde. Nous
avons eu plusieurs autres touches, toutes finissant par ligne cassee et
appat perdu. Heureusement pour sauver la journee, en fin d'apres midi,
Olivier a remonter un thon de 8 kilos et 91 centimetres de long, qui
nous a assure le diner pour plusieurs jours.
Portland Roads n'a pas grand chose a offrir si ce n'est un excellent
mouillage. A terre nous avons quand meme trouve une cabine telephonique
(sans utilite pour nous), une poubelle, une citerne a eau qui nous a
permis de prendre une douche avec un seau et de remplir le jerrican,
mais l'eau ne nous poaraissant pas tres propre nous ne l'utiliserons que
pour la vaisselle. Le village lui meme comprend quelques maisons, la
plupart ne semblant pas habitees, une eglise, une salle des fetes, et
nous dit-on un "cafe" qui devrait ouvrir la semaine prochaine. La visite
de l'ensemble du village est donc vite faite et nous rentrons a bord.
Cest la que les soucis electroniques me rattrapent. Sur l'ordinateur du
bord, qui sert principalement pour la navigation, le clavier ne
fonctionne plus. La navigation se fait principalement avec la souris,
donc pour l'instant pas de soucis. Pourles textes courts, je peux
toujours utiliser le clavier virtuel (dans "accessoires").
Par contre pour le blog, pas moyen. Je decide donc de rediger le texte
sur le Toshiba, sauver sur un fichier que je transfere au moyen d'une
cle USB sur l'ordinateur de bord et l'envoyer. Malheureusement, je
m'apercois que la touche "return" ainsi que la touche majuscule droite
ne fonctionnent plus sur le Toshiba. Provisoirement, je resouds le
probleme en creant a partir d'un fichier existant, un mini fichier dans
lequel je mets le caractere correspondant au "return". Pour le blog,
j'ouvre ce mini fichier, copie le "return" dans le clipboard, et
l'utilise ensuite dans mon texte avec la fonction "paste". Pas simple.
J'espere que soit a Thursday Island, soit a Bamaga, soit plus tard a
Gove, je vais pouvoir trouver un clavier pour remetre l'ordinateur du
bord en etat normal. Pour le Toshiba, il faudra attendre un endroit plus
civilise pour soit reparer si c'est possible, soit remplacer.
Aujourd'hui nous n'avons que 40 milles a faire pour aller mouiller dans
Margaret Bay. Mais le lendemain, il faudra partir de tres bonne heure
pour arriver a Escape River avant la nuit.

mercredi 19 mai 2010

La longue marche

A Cooktown, nous avions retrouve les quatre bateaux qui etaient avec
nous a Hope Island, dont Cognac avec Robert et Ysabella. Cognac pour une
petite erreur de moins de 20 metres s'est retrouve sur le flanc pendant
toute l'apres midi juste devant le quai principal. Pas excellent pour se
batir une reputation. Mais qui n'a pas passe une maree sur un banc de
sable ?
Cognac et nous meme sommes partis le Mardi matin a moins de vingt
minutes d'intervalle et nous sommes arrives a Lizard Island presque en
meme temps, avec environ 1h20 de difference. Je ne dirai pas qui est
arrive le premier, mais il n'est pas interdit de tenter de deviner.
A peine le mouillage installe, nous sommes alles a terre pour tenter
d'identifier le chemin que James Cook avait pris pour monter au sommet
de l'ile (358 metres). Nous n'avons pas trouve le chemin, mais un autre
chemin menant a la maison de Mrs Watson (nous sommes mouilles dans
Watson's Bay). En fait, il ne reste de la soi-disant maison qu'un bout
de muraille et un panneau indiquant que tres vraisemblablement, il ne
s'agit pas de la maison de Mrs Watson ! Cela nous a tout de meme fait
une promenade.
Rentres a bord, nous sommes heles par Cognac pour un verre, ce qui nous
permet de visiter le bateau qui est tres grand et superbe. Robert avait
achete l'epave d'une coque et a entierement reconstruit le bateau.
Retour a bord pour diner, puis film (The Green Mile avec Tom Hancks). A
moitie du film, l'alarme de la position du mouillage sonne, et bien que
tout paraisse OK, nous deplacons le bateau pour nous assurer que nous
avons de l'eau a courir et que nous sommes bien sur du sable, apres quoi
nous finissons de regarder le film.
Le lendemain, a 7 heures, nous partons pour faire le chemin de James
Cook. C'est donc une montee de 358 metres et de 2,25 kilometres de long.
C'est parfois tres abrupt avec de gros rochers ou des surfaces en granit
a traverser. Nous mettons un peu plus d'une heure et une bonne suee pour
arriver en haut. Malheureusement le temps n'est pas de la partie. Vent
constant de 15 a 25 noeuds (c'est une constante apparemment ici pendant
les alizes), ciel couvert et visibilite plutot mauvaise. James Cook
aurait ete bien decu, lui qui cherchait a trouver une sortie vers
l'ocean cote Nord Est.
Nous redescendons au bateau, dejeuner (Olivier a prepare des croque
monsieur) puis sieste bien meritee. Pendant la sieste, deux des trois
bateaux laisses a Cooktown arrivent, en meme temps qu'un cata francais
de 50 pieds, sans doute lui aussi partie du rallye pour l'indonesie.
Demain matin, nous partons bonne heure pour Portland Roads qui est a 185
milles. S'il y a quoi que ce soit a visiter, nous y resterons une
journee. Ensuite, ce sera Cape York, nous tournerons le coin Nord Est de
l'Australie.

dimanche 16 mai 2010

de Cairns a Cooktown

Vers huit heures mardi, sortie de l'eau du bateau au chantier de Norship marine, uniquement pour mesurer l'arbre et l'helice. Apparemment simple, mais cela ne le sera pas. Pendant que le chantier faisait les mesures, j'etais a l'interieur du bateau avec un electicien pour essayer d'identifier le probleme d'alimentation du pilote automatique. Une fois l'electricien parti (sans avoir trouve de solution), le chantier remets le bateau a l'eau avant de me donner la feuille de donnees, que je n'aie pas le temps de verifier. Une fois rentre a la marina, je m'apercois que le chantier a melanger mesures imperiales et metriques et il faudra deux voyages pour mettre les choses au clair. En tout cas, je peux maintenant commander l'helice Variprop 3 pales qui me sera livree en Juin a Darwin.
Mercredi matin, en route pour Port Douglas ou nous arrivons Jeudi matin. Ce sera la meilleure de nos escales depuis le depart de Sydney. Port Douglas est une petite ville a la taille humaine, qui me fait beaucoup penser a Key West, avec une attitude tres decontractee, une rue principale tres agreable et une foule amicale et relax.
Le Vendredi, nous allons faire une excursion de 90 minutes sur un bateau a aubes qui remonte la riviere a la recherche
de crocodiles. En fait, je pense qu'un d'entre eux fait partie du personnel. A l'arrivee du bateau, il vient vers nous, attends qu'on nourrisse les poissons chats pour nous faire une demonstration de chasse au poisson chat. Puis il suit le bateau jusqu'a l'endroit ou internvient l'aigle qui prend a
u vol la nourriture qu'on lui jette. Et le crocodile se prete docilement a la seance de photos avant qu'on ne retourne a Port Douglas. Mais quand meme, bon spectacle et bon moment.
De Port Douglas, nous partons le Samedi pour Hope Island pour y passer la nuit au mouillage. C'est un mouillage dans le lagon, bien protege de la houle et pas du tout protege du vent qui souffle en permanence a 15/25 noeuds. Nous y retrouvons quatre bateaux qui vont a Darwin pour prendre le depart du rallye vers l'Indonesie et nous prenons un verre ensemble sur la plage.
Le lendemain Dimanche, depart pour Cooktown qui n'est qu'a 20 milles de la et nous arrivons pour la maree haute. Cooktown est la derniere petite ville avant le grand desert des territoires du Nord ou sont concentres ce qui reste d'Aborigenes en Australie. Donc apres Cooktown, plus d'internet ni de telephone, ni vraisembablement de fuel ou d'eau avant Darwin. Mais nous avons la capacite et un telephone satell
ite, donc pas de problemes.
A Cooktown, ville ou J
ames Cook a repare son Endeavour apres avoir tape dans un recif de corail, nous visitons ce qu'il y a a visiter, c'est a dire pas grand chose a part le musee James Cook. Mais quand meme, petite ville agreable et assez jolie.
Nous repartons demain pour Lizard Island, puis Portland Roads, puis Escape River, Cape York, Seisia et Gove. A Seisia, nous allons essayer de prendre un ferry pour aller visiter Thursday Island.
Donc, plus de photos sur le blog avant Darwin. Mais je pourrais quand meme faire des entrees via le telephone satellite.

lundi 10 mai 2010

Deux journees bien chargees

Apres une soiree sur le bateau de David et Alison, reveil en fanfare a 4h30 pour quitter Townsville et rallier Cairns, en 28 heures selon mes previsions.
Pendant l'escale de Townsville, j'avais fait installer un nouveau pilote automatique, excepte la pompe hydraulique et le verin. Apres a peine une heure de route, il tombe en panne. Je reveille le fournisseur, sans trop de remords a 6 heures du matin, pour tenter de trouver une solution. Il s'avere que le coupable vient sans doute de l'alimentation 12 volts. Dans un premier temps, nous verifions le voltage, tout est normal. A ce stade, je me souviens de ce que j'avais appris a Whangarei, et je sors la lampe que j'avais achetee la bas, et nous constatons que si le voltage est la, par contre, pas de jus. Olivier fabrique une prise 12 volts femelles pour brancher le pilote
directement sur une des lampes de la cabine arriere, et tout fonctionne normalement. Impossible de rappeler le fournisseur car nous n'avons plus le contact telephone.
De toute facon, le vent est monte, et nous pouvons filer a plus de six noeuds avec 2 ris dans la grand voile et le genois plein et tangonne.
C'est la qu'Olivier a vecu son heure de gloire. Simultanement, il fait deux touches, d'un cote un gros "spanish macquerel", tres cote par ici, et sur l'autre ligne, un "spotted macquerel" d'une taille tout a fait convenable.
Vider et nettoyer les poissons, puis les debiter prend environ une heure et demie, apres quoi nous remettons le congelateur en route pour stocker ce que nous ne mangerons pas ce soir, sous forme de filets delicieux accompagnes de mon meilleur riz pilaf.
Nous n'avons pas eu besoin de freiner, mais c'etait juste. Nous sommes arrives devant l'entre du port de Cairns juste apres le lever du sole
il et nous avons remonte la riviere a la recherche du ch
antier qui doit nous sortir de l'eau. Il y a un courant tres fort, et je suis plutot rassure d'apprendre que nous ne sortirons que demain matin.
Nous allons nous accoster a cote du chantier au Cairns Cruising Yacht Squadron.
Une fois amarre, je fais les formalites au bureau, retourne au chantier pour m'assurer de l'heure de sortie demain, puis sieste. En pointilles. Je serai derange trois fois pour la sortie de l'eau et pour les reparations a faire sur le generateur electrique et sur le courant d'alimentation du pilote.
Apres la sieste, Olivier me traine a pied jusqu'a la ville de Cairns (5 kms), car nous voulons verifier directement au bureau de l'immigration la possibilite de prolonger le visa d'Olivier sans frais supplementaires. Nous ferons chou blanc et devrons faire pour Olivier ce que j'aie deja fait, c'est a dire acheter une prolongation de trois mois pour 250 dollars. Racket habituel.
Pour une fois, Olivier a pitie de moi et nous rentrerons en bus.

mercredi 5 mai 2010

Townsville




Arrives depuis Dimanche matin a Townsville, le temps passe a toute allure. Nous sommes dans une marina en plein centre ville, et entre les visites, les courses, les soins a prodiguer a Papy Jovial, le temps a passe a toute allure. Reste encore Jeudi, Vendredi et Samedi pour profiter de cette ville tres agreable, assez peu touristique, mais qui est la ville tropicale la plus importante du Queensland.
Lundi etant ferie (pour remplacer le 1er Mai qui tombait un Samedi), les deux premiers jours ont plutot ete consacres a visiter et a
marcher. Il y a ici un aquarium qui pretend etre le plus gros aquarium de corail du monde, et effectivement la collection presentee est assez impressionnante.
Il y a egalement un centre culturel qui presente la culture aborigene, et cela fait partie du programme des jours a venir.
A part cela, nous continuons a etre aux petits soins pour Papy Jovial. Le systeme de detection de fuites de gaz et de fermeture de la vanne de la bouteille qui me donnait des petits soucis est regle, le pilote automatique qui continuait de jouer les fantaisistes travaillant seulement quand bon lui semblait a subi une chirurgie majeure avec remplacement de pratiquement tous les composants a part la pompe et le verin hydrauliques.
J'aie egalement pris la decision de remplacer l'helice tripale a pales fixes par une Variprop 3 pales. Cela implique de sortir le bateau de l'eau des que possible pour prendre les mesures precises du cone de l'arbre et les donnees techniques des boulons de l'helice, pour pouvoir passer la commande.
Nous nous ferons livrer l'helice a Darwin et l'installeront la bas.
J'aie egalement du faire un plan de route assez detaille car la marina a Darwin se remplit avec des bateaux qui font, a l'epoque ou nous arriverons, un rallye vers l'indonesie, et nous devons reserver notre place a l'avance en donnant des dates precises, payer d'avance, et si nous manquons les dates nous perdons les sommes versees.
Donc, nous serons a Darwin le 20 Juin pour une semaine. Qu'on se le dise.
Nous avons egalement remplace la plus grande partie de l'eclairage par des LEDs, avec une economie extremement sensible de la consommation electrique.
Bref, une escale besogneuse mais bien agreable.