jeudi 15 mars 2012

Fin de l'aventure Dominicaine

Fin de l'aventure Dominicaise,


Finalement le Lundi n'a pas suffi pour vérifier le bateau et il a fallu reporter le départ a Mercredi matin pour donner au constructeur le temps de faire les petites modifications que nous avons demande pour être en parfaite sécurité.

Mercredi donc, debout a 3 heures et départ a 4 avec un vehicule du chantier et le bateau sur une remorque. Cette remorque est en elle meme un gros problème. Elle est pratiquement aussi grande que le bateau, mais le plan d'origine est de mettre le bateau a l'eau a Pedernales, puis de mettre la remorque sur le bateau et partir avec. Ni Max ni moi ne voyons la chose d'un très bon oeil. Pour peu qu'il y aie un peu de mer, nous sommes bons pour au minimum des dégâts sur la coque du bateau.

Mais tout d'abord, il a fallu faire les presque 7 heures de route, avec la musique Dominicaine a plein volume, fenetres ouvertes, avec au début un vent plutôt frisquet. Pas super confortable car je suis a l'arriere du double cabine en compagnie du moteur 9.9 de secours.

Arrives a Pedernales vers 10:30, nous commençons pas une bonne nouvelle. Max est en mesure de négocier avec le President de l'Association des Pecheurs de Pedernales le transport de la remorque sur un bateau Dominicain qui fera la route avec nous.

Mais nous devons d'abord obtenir l'autorisation de partir, en mettant le bateau a l'eau a Pedernales, et cette autorisation est donnée par la "Marina de Guerra" , la marine de guerre Dominicaine.

Cela prendra plus de trois heures et quelques centaines de pesos pour obtenir cette autorisation, apres avoir arrose la douane locale au passage. Mais enfin, vers 13:30, nous pouvons mettre le bateau a l'eau sur la plage et nous mettre en route pour Jacmel, sans avoir eu a faire affaire avec la douane et l'immigration cote Haitien, ni avec l'immigration cote Dominicain.

Le trajet ne sera pas de tout repos avec un bateau neuf que nous ne connaissons pas et sans avoir eu ni meme une petite minute pour tester les différents équipement. Les connections électriques ne sont pas fiable et la pompe de cale ne cessera de tourner pendant toute la traversée. La porte de compartiment dans lequel se trouvent batteries et connections ne peut rester fermée et Max qui a une très grosse expérience des bateaux a moteur a du mal a équilibrer le bateau.

Le bateau avance très bien, mais il y a du clapot et le bateau tape assez fort des que nous dépassons les 20 noeuds. Ennui mineur mais très inconfortable.

Nous arrivons a Jacmel avant la nuit et le vehicule de la GIZ est également la. Malheureusement, il s'avère que la boule de remorquage est inaccessible du fait d'un pare choc arriere installe localement. Il faudra trouver un petit "boss" qui pourra couper ce pare choc et rendre la boule de remorquage accessible. Le conducteur du vehicule n'est pas trop familier avec ce genre de manoeuvre, et nous devons nous contenter d'a peu pres, avec le bateau decale latéralement sur la remorque et avec une gite de pres de 30 degrés. Les militaires argentins chez qui nous sommes arrives nous sauvent la mise en nous aidant a replacer le bateau correctement et nous pouvons partir a la nuit tombante pour Grand Goave ou nous arrivons sous une pluie torrentielle, bienvenue car cela rinse la bateau a la perfection.

Ceci conclut notre aventure Dominicaine, Max ayant rempli sa mission a la perfection et sans problèmes.

Retour maintenant face aux soucis Haitiens.

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