lundi 19 octobre 2009

Le bonheur est a l'ouest

Plus nous allons vers l'ouest et plus les escales me plaisent.
L'arrivee a Neiafu est tres belle. Dans la nuit nous avions ralenti de
facon a nous presenter a l'entree avec le soleil levant, c'est a dire
vers les 6 heures du matin heure locale qui est, compte tenu du fait que
nous avons avance le calendrier d'un jour, a GMT+13.
En arrivant au port de Neiafu, si vous y allez, ne vous fiez surtout
pas au GPS, car pour franchir l'entree, le GPS apparemment vous fait
passer au dessus d'une colline. Mais a part cela, l'entree est tres
facile et bien marquee par des alignements. J'avais en plus mis en route
le radar, pour m'assurer.
Un peu avant 8 heures, nous nous sommes amarres au quai du port
principal pour attendre les autorites et immediatement, un canot local
est venu le long du bord pour nous proposer un pavillon de complaisance.
Comme je pensais qu'il valait mieux en avoir un, j'aie accepte le prix
exhorbitant (50 dollars locaux) pour un pavillon cousu main qui n'a pas
tenu trois jours. J'aie appris apres que le prix d'un pavillon
commercial etait de l'ordre de 30 dollars tongans. (il y a 53 dollars US
dans 100 tongans et 35.65 euros).
Puis nous avons attendu les autorites qui sont arrivees vers 8:45. C'est
un peu deconcertant de voire un officier d'immigration arriver en jupe,
mais nous etions prevenus donc pas trop choques. Les formalites se sont
passe rapidement et sans probleme, dans les complications de
quarantaine, de verification de la nourriture a bord, etc... auquelles
nous nous attendions.
Ensuite a commence la recherche d'un coffre. La baie est pleine de
bateaux, soit en hivernage ici, soit en attente de depart pour la
Nouvelle Zelande, plus les bateaux de location de la base de Moorings.
Cela nous a donc pris l'essentiel de la matinee pour trouver un coffre
disponible.
L'apres midi a ete consacree principalement a du reperage pour voire ce
qui est disponible en matiere de nourriture. Tous les trois un peu
groggy et ayant besoin d'une bonne nuit. Donc apres nos peregrinations,
retour a bord avant de ressortir pour diner. Bien que ce soit une grande
soiree au Yacht Club je me sens fatigue et je laisse Jean-Francois et
Claude aller faire la nouba au Yacht Club pendant que je reste a bord
pour dormir..
Samedi nous avons visite le marche, porte notre linge a laver et fait
nos achats dans les petits super marches de la ville, tenus par des
chinois et pas trop bien achalandes. Ensuite a commence la recherche de
connection Internet, rendue difficile parce qu'en fait tout le monde est
fourni par la TCC (Tonga Communication Company) et que le serveur
principal semblait avoir de grosses difficultes. Comme cla a ete le cas
en Haiti, il suffit de s'armer de patience.
Une chose est evidente en se promenant, ici il n'est pas question de
dire que nous pourrions etre n'importe ou ailleurs. Ici nous sommes au
royaume de Tonga, et cela se voit partout. La facon des gens de
s'habiller, de se comporter, tout ce que nous voyons est marque du sceau
de la culture locale et pour une fois, je suis bien conscient d'etre
sorti de mon cocon d'occidental pour me frotter a une autre culture.
Nous nous renseignons egalement sur les facitlites disponibles ici. On
peut faire l'eau et le fuel aux pontons des differents fournisseurs de
coffres d'amarrage, tous ayant egalement un restaurant. Dans l'ensemble,
les restaurants sont bons et a des prix accessibles. Le soir, apres
avoir bien dine a l'Aquarium Cafe nous allons finir la soiree dans les
bas fonds de Neiafu a Bob's Cantina. Cela n'a de Mexicain que de nom et
c'est apparemment LA boite de nuit de Neiafu.
Dimanche matin, nous allons a terre pour faire le tour de l'ile en taxi
sous la conduite de Aki et de sa Toyota qui accuse officiellement plus
de 350,000 kilometres. Pas grand chose a dire de l'ile ou tout semble un
peu laisse non pas a l'abandon mais a un manque d'organisation general.
Parfois sale, souvent mignon, quelques paysages tres beaux, je suis
quand meme content d'etre alle voire qu'il n'y avait pas grand chose a
voire.
L'essentiel est dans la gentillesse des gens et de leur desir de faire
plaisir. La vie semble d'ecouler paisiblement et nous ne voyons pas
vraiment trace ici des mecontentements populaires qui ont conduit a des
emeutes a Tongatapu pour demander une democratisation de la monarchie.
En tout cas, ces trois derniers jours ont ete bien remplis, et pour ce
qui me concerne, la meilleure escale depuis notre depart de Balboa.

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