dimanche 21 novembre 2010

Au ralenti !

Le milieu de l'Atlantique Sud a ete plutot genereux pour nous en
matiere de vent. Il est en train de se rattraper. Apparemment, pour ce
qui nous concerne, du vent au milieu, pas de vent sur les bords ! Nous
avons eu du mal a quitter le continent Africain, et nous avons du mal a
nous approcher du Bresil. Le vent est tombe depuis hier a 10 neouds, en
plein sur l'arriere et nous avancons comme des limaces a 4 a 5 noeuds.
Nous avons du affaler la grand voile, qui battait et qui prenait un peu
d'air au Gennaker. Il va falloir ruser avec le vent et les courants
pour nous tirer jusqu'a Cabedelo qui n'est pourtant plus qu'a 230 milles.
Hier, drame en cuisine. Olivier avait decide de faire un gratin
dauphinois, plat bien de chez lui qui est savoyard. Il avait donc bien
emince les pommes de terre, en lamelles tres fines, puis les avait place
dans un plat a tarte et recouvert de lait.(liquide evidemment). La porte
du four est super lourde, et des qu'on l'ouvre, du fait que le rechaud
est sur cardans, l'ensemble du rechaud bascule de 30 a 40 degres. Et
donc le lait se repand dans le four et eteint le four. Et dans les
maneouvres pour rallumer le four et empecher le lait de s'echapper
d'avantage, la porte du four a ete refermee un peu brutalement et une
legere barre d'alu qui sert a limiter l'ouverture de la porte, a saute
de son accroche et disparu dans l'interieur du rechaud. Et pendant un
court instant, en plus, on ne pouvait plus ouvrir la porte. Finalement,
tout est presque rentre dans l'ordre (il restera a retrouver la piece
manquante et a la replacer) et nous avons pu deguster le gratin
dauphinois d'Olivier. Ce dernier continuait a maugreer que les pommes de
terre n'etaient pas assez cuites, mais pour ma part, j'aie trouve que
c'etait tres bon. Et je sais qu'un gratin dauphinois n'est pas facile a
reussir.
Il commence a faire plutot chaud. L'air et la mer sont a 32 degres, et
apres s'etre gele en Afrique du Sud, nous sommes dans un four. En plus
nous avons toujours cette satanee houle de SE qui nous fait rouler et
fait claquer les voiles, secouant tout le greement. Nous seront surement
tres contents de pouvoir mettre pied a terre a Cabedelo.

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