jeudi 11 novembre 2010

Monotonie

Cela fait huit jours que nous avons entame cette traversee et nous
n'avons pas encore vu le soleil. Nous portons des pantalons long,
chandail et nous sommes en ete dans l'Atlantique Sud par 12 degres de
latitude sud. Sans doute ce que l'on appelle rechauffement climatique.
Il y a quand meme des bonnes nouvelles. Depuis le depart, nous avons
couvert 1202 milles sur le fond, soit une moyenne de 150 milles par jour
et nous nous sommes rapproches de notre destination Cabedelo de 1128
milles. Le premier jour, nous avons tire des bords, puis nous sommes
restes au pres pendant trois jours, ensuite sont venus trois journees
sous Gennaker, et nous sommes maintenant sous voiles en ciseaux, Grand
voile pleine et Genois entier, marchand en moyenne pour l'instant a 7.5
noeuds. Le bateau sous cette voilure est extremement stable, et nous
n'avons pratiquement rien a faire, sinon la veille. Notre souci est une
zone de vents tres faibles devant nous a 48 heures d'ici qui pourrait
durer trois jours. Nous n'avons pas assez d'elements pour savoir avec
certitude s'il vaut mieux contourner par le sud ou par le nord, et nous
avons choisi le nord de facon a ne pas etre plein vent arriere dans les
vents faibles et a pouvoir marcher a 5 ou 6 noeuds sous gennaker, avec
le vent a 130 ou 140 degres.
Yesterday, nous sommes arrives a la fin du pain que nous avions achete a
Lobito, qui en fait etait completement rassis. Olivier l'a prepare en
"pain perdu", en trempant le pain dans un melange de lait et d'oeufs
battus, puis en les faisant frire legerement a la poele. Excellent
resultat, et nous nous sommes regales.
Les jours passent, trois heures en haut, trois heures en bas, sans
beaucoup d'excitation. Lorsque nous etions encore pres de la cote
Africaine, nous avons vu pas mal de baleines, requins, dauphins, et
autres tortues de mer. Mais maintenant que nous sommes au milieu de la
mare (nous sommes en train de passer a 240 milles au nord de St Helene),
il n'y a pratiquement aucune vie marine. Juste quelques poissons
volants, dont certains atterrissent sur le pont la nuit, et quelques
oiseaux tres rares.
Je ne peux pas passer trop de temps sur l'ordinateur, car avec le ciel
couvert, les panneaux solaires ne donnent pas grand chose et
l'ordinateur consomme 4 amperes. Donc restrictions pour eviter d'avoir a
faire tourner le generateur trop souvent et trop longtemps.
Et donc, nous sommes tres occupes a ne rien faire, ce qui n'est pas tres
enthousiasment. Et il y a encore deux semaines a tenir avant le Bresil.
L'ocean indien etait plus vivant.

1 commentaire:

  1. cher brisegalet
    bon courage et bon vent.plusieurs freres se dirigent vers le bresil et paris eux jean gabriel barrault dit le troubadour qui doit quitter les iles du cap vert vers lequel il est en route à bord de Corsen j'esper que vous pourrez vous rencontrer

    continue à nous faire rever a bientot
    lauvergnat
    abenech@noos.fr

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