jeudi 8 juillet 2010

Ca s'echappe du cote de l'echappement

Hier apres midi, c'etait presque de la petole. On se trainait
peniblement a 4 noeuds, et comme on avait besoin de recharger les
batteries, on a choisi de mettre le moteur plutot que la generatrice,
pour en profiter egalement cote vitesse.
Rapidement, l'odeur de gaz d'echappement est devenue intenable dans le
bateau. Au debut, je pensais que c'etait un retour cause par le vent
arriere. Mais en allant jeter un coup d'oeil dans le compartiment
moteur, j'aie trouve un trou d'environ 4 cm de diametre dans la durite
d'echappement, juste a la sortie du moteur.
On a donc remis a la voile pendant que McGyver, alias Olivier, mettait
au point une strategie de reparation et que le moteur refroidissait. Ce
matin, apres le petit dejeuner, mise en action.
Tout d'abord, en utilisant une pate deux composants dont je m'etais muni
avant le depart de Norfolk, et qui forme une ceramique tres dure,
Olivier a mis une belle emplatre sur la blessure bien nettoyee de toute
la suie. Ensuite, avec des cannettes de biere deployee, il a fait un
pansement autour duquel nous avons pu mettre deux colliers pour tenir le
tout. Redemarrage moteur, reparation reussie, plus de fuites. Malgre
tout, nous allons limiter l'usage du moteur jusqu'a ce que nous
puissions trouver une durite de rechange, sans doute a l'ile Maurice.
Normalement, compte tenu du fait que nous devrions avoir du vent tout du
long, nous n'aurons besoin du moteur que pour les entrees et sorties de
port.
Je ne compte plus le temps qui reste avant les Cocos en journees mais en
heures. Il ne nous reste plus qu'un peu moins de 72 heures pour 420 milles.
Aux Cocos, baignade sans crocodiles et promenades en annexe.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire